MARIE DES GRÈVES
À travers ce roman, Charles Doursenaud explore une nouvelle fois les méandres de l'âme en nous immergeant avec sa minutie d'historien au cœur d'une société inégalitaire et injuste où la bassesse et la cruauté prospèrent sur le terreau de l'antagonisme de classe.
Détails :
Éditeur : | Montagnes Noires Editions | Auteur / artiste(s) : | Charles Doursenaud |
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Genre | Roman |
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Présentation | Broché |
Nb de pages | 304 |
Dimensions | 14 x 21 cm |
Parution | 2023-04 |
Sauvageonne rebelle, Marie prit conscience très tôt quʼelle vivait dans une société bâtie sur lʼinégalité et lʼinjustice. Seul le hasard de la naissance décidait de la bonne ou de la mauvaise fortune. Lʼaristocrate vivait sur le dos du peuple, dans la joie et lʼopulence ; le déshérité traînait sa misère comme un boulet, accablé par la morgue du nanti, écrasé par une servitude cautionnée par lʼÉglise, car voulue par Dieu.
Il y avait là matière à révolte. Refusant la fatalité, Marie voulut changer le cours de son destin et osa braver lʼordre établi. Mais les privilégiés, dévots ou tartufes, imbus dʼun farouche esprit de caste, nʼétaient pas enclins à « partager le fardeau des pauvres », comme le leur reprochait Bossuet.
La raison du plus fort est toujours la meilleure. Un noble « prouva par sa harangue quʼil fallait dévouer ce maudit animal. Manger lʼherbe dʼautrui ! Quel crime abominable ! Rien que la mort nʼétait capable dʼexpier son forfait : on le lui fit bien voir ».