VOCATIONS - L'Église en Bretagne, de l'apogée au délitement
On dit que Dieu a trouvé en Bretagne, et particulièrement en Léon, un terreau favorable aux vocations religieuses et sacerdotales. Dans les années 1950-1960, la pratique religieuse était quasi unanime dans le pays. Chaque année, l’ « appel divin » touchait quelques garçons et quelques filles de onze ans qui allaient rejoindre le petit séminaire ou le juvénat, où s’affermissait leur engagement.
Détails :
Éditeur : | Skol Vreizh | Auteur / artiste(s) : | Anne Guillou |
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Genre | Essai |
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Nb de pages | 216 |
Dimensions | 13 x 21.5 cm |
Parution | 2024-01 |
UN HOMME DE CŒUR
L'ÎLE REBELLE
On dit que Dieu a trouvé en Bretagne, et particulièrement en Léon, un terreau favorable aux vocations religieuses et sacerdotales. Dans les années 1950-1960, la pratique religieuse était quasi unanime dans le pays. Chaque année, l’ « appel divin » touchait quelques garçons et quelques filles de onze ans qui allaient rejoindre le petit séminaire ou le juvénat, où s’affermissait leur engagement.
L’essai sociologique présenté ici remet en question cette notion d’appel et déconstruit le mécanisme bien rodé qui introduit chez l’enfant le sentiment d’être appelé. Le procédé d’inculcation de la vocation relève d’un ensemble de conduites, de prescriptions, de sélections qui a pour cadre le système paroissial. Anne Guillou a connu dans son enfance le fait d’être ainsi distinguée par les religieuses mais elle n’a pas persévéré sur ce chemin.
Aujourd’hui, Dieu n’appelle plus. Avec la chute de la pratique religieuse au sein des paroisses, c’est le terreau même des vocations qui a disparu. Explorant les sources sociologiques et ses souvenirs d’enfant, l’autrice donne ici une lecture argumentée de l’apogée puis du déclin de l’Église bretonne.