CROZON, Ultime presqu'île
La presqu’île de Crozon a toujours eu deux visages : celui d’une sentinelle offrant à la Marine ses caps comme autant de vigies, et celui d’une fille de Vénus avec ses criques de sable blanc et ses eaux turquoise. Falaises austères et vallons secrets, arêtes dénudées et vastes plages, garennes d’ajoncs et de bruyère, places fortes et anses secrètes, villages séculaires et stations balnéaires complètent l’univers fascinant et paradoxal de la presqu’île, l’un des plus beaux sites naturels du Finistère.
Détails :
Éditeur : | Géorama | Auteur / artiste(s) : | Jean-Yves Guillaume |
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Genre | Beau livre, mer, patrimoine |
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Présentation | Relié |
Nb de pages | 156 |
Dimensions | 23 x 23 cm |
Parution | 2021-05 |
MONTS D’ARRÉE
TRÉGOR, Bro Dreger
Des trois caps occidentaux par lesquels la Bretagne hume l’air de l’océan, le crucifix dentelé de la presqu’île de Crozon occupe la place centrale. Dans le Finistère, on dit simplement « la presqu’île » et tout le monde sait qu’il s’agit de Crozon. Depuis que Brest est une place forte du pouvoir militaire, Crozon a toujours eu deux visages : celui d’une sentinelle du dieu Mars, offrant à la Marine ses caps comme autant de vigies et ses terres comme autant de bases secrètes ou opérationnelles ; et celui d’une fille de Vénus avec ses criques de sable blanc, ourlées de pins parasols, et ses eaux turquoise s’enfonçant sous la roche, au sein de grottes spectaculaires aux parois multicolores. Falaises austères et vallons préservés, arêtes dénudées et vastes plages, garennes d’ajoncs et de bruyère, places fortes et anses discrètes, villages séculaires et stations balnéaires complètent l’univers fascinant et paradoxal de cette terre ultime, ouverte aux vents du large et de l’histoire.
Hervé QUÉMÉNER (textes) Jean-Yves GUILLAUME (photos) Jean-Yves André (dessins)