DOCTEUR ALICE LE GUILLOU, Quand la Résistance harcèle, viole et assassine
Avec ce sixième livre sur la Seconde Guerre mondiale en Bretagne, suite à vingt ans d'enquêtes, Yves Mervin revient sur un événement qu'il a déjà traité dans son deuxième livre, Joli mois de mai. Soit le viol en collectivité et l'assassinat du docteur Alice Le Guillou le 29 septembre 1944 à Paris. Cet événement n'avait pu être traité complètement du fait d'un refus d'accès au dossier des violeurs et assassins d'Alice Le Guillou réputés résistants.
Détails :
Éditeur : | Yves Mervin | Auteur / artiste(s) : | Yves Mervin |
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Genre | Histoire, Seconde Guerre mondiale |
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Présentation | Broché |
Nb de pages | 440 |
Dimensions | 15,5 x 22 cm |
Parution | 2024-11 |
SAINT-MARCEL, 18 JUIN 1944 -Enquête sur un désastre
VIENS REJOINDRE NOTRE ARMÉE ! 1944 une Résistance bretonne à contretemps
Avec ce sixième livre sur la Seconde Guerre mondiale en Bretagne, suite à vingt ans d'enquêtes, Yves Mervin revient sur un événement qu'il a déjà traité dans son deuxième livre, Joli mois de mai. Soit le viol en collectivité et l'assassinat du docteur Alice Le Guillou le 29 septembre 1944 à Paris. Cet événement n'avait pu être traité complètement du fait d'un refus d'accès au dossier des violeurs et assassins d'Alice Le Guillou réputés résistants. L'accès à de dossier à nécessité 10 ans de démêlés avec l'administration des archives et trois passages en Commission d'accès aux documents administratifs (CADA), une histoire dans l'histoire.
Le sujet amène à décrire le contexte dans lequel survient cet événement, soit le basculement du pouvoir lors de la libération de Paris le 24 août 1944, comment une nouvelle organisation issue de différents courants de résistance (intérieure, londonienne, algéroise... gaulliste et communiste....), leurs luttes internes et leur relations avec les Américains. Comment cette nouvelle organisation associe d'authentiques résistants et des malfrats utilisés pour des opérations parallèles, un aspect non représentatif globalement de la Résistance, mais qui a existé. Comment des organisations de résistance en Bretagne, en l'occurrence un 2e bureau FFI de Saint-Brieuc a pu retrouver la trace d'Alice Le Guillou à Paris et la séquestrer. Comment la mère et la tante d'Alice Le Guillou ont été préalablement assassinées par des groupes de résistance, comment sont nées les tensions entre cette famille et des habitants de Locarn, le viol préalable de la correspondance privée entre Alice Le Guillou et sa mère, dans quel contexte sociologique (exploitants agricoles et carriers d'ardoises...). Et différentes affaires connexes comme l'affaire de la famille Loison à Saint-Brieuc qui révèle à elle seule la réalité de ce que fut la « résistance ».
Une histoire centrée sur le parcours d'un personne qui amène à comprendre le contexte général, qui mêle petite et grande histoire, une histoire « brute de fonderie » qui s'inscrit dans la série des ouvrages précédents, qui satisfait des lecteurs avides de connaître et de comprendre la réalité des faits.
L'auteur :
Ingénieur, Yves Mervin produit son sixième livre sur la Seconde Guerre mondiale en Bretagne. Fils de résistant (OCM — Organisation civile et FTP militaire puis Francs-tireurs partisans et enfin engagé volontaire dans la Première armée française jusqu'en Allemagne), Yves Mervin a bien connu de nombreux résistants dans son enfance et compris la psychologie de ces milieux résistants. Il a su associer certains de ces résistants à ses écrits (en particulier deux d'entre eux, dont l'un peut être considéré comme le résistant le plus emblématique en termes de combat en Bretagne : Georges 011itrault du maquis Tito). A effectué un service militaire en tant qu'appelé du contingent puis une carrière dans l'industrie navale de défense.
La démarche :
À partir de 2004, Yves Mervin a cherché à comprendre les polémiques relatives à la Seconde Guerre mondiale et a donc petit à petit investi cette periode par la rencontre de témoins (désormais moins nombreux), les ouvrages et les documents relatifs à cette période (plus de mille livres lus et pour la plupart analysés) et les archives. Par référence aux bibliographies et aux références d'archives consultées publiées par les historiens universitaires, Yves Mervin est probablement celui qui a consulté le plus d'archives de cette période à partir du moment où celles-ci devenaient librement communicables (de 2005 à 2015), en se déplaçant dans les archives départementales, aux archives nationales à Pierrefitte-sur-Seine, au service historique de la défense (Vincennes, Caen, Lorient...), au dépôt central des archives de justice militaire (tribunaux militaires.. ) à Le Blanc dans l'Indre. À l'étranger Londres, Washington, Dublin, Pays de Galles... Fribourg (par l'intermédiaire d'un correspondant). Passé au bas mot un an dans les archives où il commence à être bien connu.
Yves Mervin maîtrise le français, l'anglais, le breton et suffisamment l'allemand que pour lire les archives allemandes sans besoin d'un traducteur (tout en beneficiant de l'aide de germanistes pour les traductions précises).