BONAPARTE COMME PRÉCURSEUR - Rapport sur la banalité du mâle
Il est inacceptable de rapprocher Napoléon des grands dictateurs totalitaires du XXe siècle, et en particulier de Hitler: telle est la conviction quasi unanime de l’historiographie, tout spécialement de la française. Autant le dire d’emblée, Bonaparte comme Précurseur a été écrit pour perturber ce consensus.
Détails :
Éditeur : | Dialogues | Auteur / artiste(s) : | Fabrice Bouthillon |
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Genre | Essai |
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Nb de pages | 292 |
Dimensions | 13.5 x 21 cm |
Parution | 2020-03-11 |
Car on a beau s’acharner à ne pas vouloir le voir, il reste qu’à l’époque contemporaine, c’est Napoléon qui a inventé le centrisme par addition des extrêmes, que les totalitarismes ont retrouvé après lui; qu’il a été le premier à revendiquer la référence impériale romaine,qu’ils ont ensuite tous plus ou moins reprise;que des éléments décisifs de sa politique religieuse la rapprochent de celles de Mussolini et de Hitler; que bien des aspects du Second Empire méritent aussi d’être pensés sous cet angle; qu’à ces différents dossiers, il faut encore ajouter tout ce que peut toujours avoir à nous dire sur ce thème l’œuvre de Karl Marx, une fois décrassée de sa vieille boue léniniste.
Bref: cette question méritait qu’on la reprenne.
Biographie:
Ancien élève de l’ENS-Ulm, licencié de théologie catholique à l’Université de Strasbourg, ancien membre de l’École française de Rome, Fabrice Bouthillon, professeur d’histoire contemporaine à l’Université de Bretagne occidentale est un spécialiste de l’histoire des totalitarismes.
Les éditions dialogues ont rassemblé en 2018, sous le titre L’Ironie de l’histoire les trois volumes qu’il a consacrés à ce sujet : L’illégitimité de la République, Brève histoire philosophique de l’Union soviétique et enfin Nazisme et Révolution.
Bonaparte comme précurseur vient clôre ce chapitre de son étude.